Absolument dingue du début à la fin.
Voilà la meilleure description possible de ce Mad Max nouveau, qui marque le début d'une nouvelle ère, au moins pour George Miller, mais aussi pour le cinéma d'action en général puisque Fury Road nous propose non seulement une action non-stop de qualité avec son lot de héros, de rédemption, de tragédies, de bravoure, mais aussi un véritable protagoniste et non juste un porte-flingue (tout comme John McClane, pas comme un tas d'autres, je vous laisse faire votre propre liste d'action-heros badass et creux).
Un monde à l'agonie ? Non, il est mort le monde, tout comme Max Rockatansky, tout du moins intérieurement, il se bat encore par réflexe, parce que'il ne sait plus rien faire d'autre, mais il aspire, au début du film, à un liberté qui ressemble sans doute à la solitude, la mort. Entraîné malgré lui dans un combat qui ne le concerne pas, il va reprendre forme et se battre d'abord pour lui, puis pour autre chose. Pour l'espoir d'un monde nouveau symbolisé par un sac de graines, qui contient aussi la marque de la mort d'une "Terre Verte" trompeuse. Cette déception donnera à Max le dernier coup de pied au cul nécessaire à sa complète résurrection après laquelle il ne fuit plus, il agît et prend les choses en main.
Un univers incroyable, riche et profond, une musique à la fois diégétique et extradiégétique qui rend l'image encore plus épique et une mise en scène spectaculaire. J'aurais juste apprécié 2-3 moments de répit supplémentaires afin de souffler et de mieux profiter du chaos jouissif de chaque combat.