Qui trop embrasse, mal étreint. Pendant les ¾ du film, on suit Akiko (Midori Satsuki) dans ses relations immorales, puis on sort une mini-intrigue sur son amour de jeunesse avec un gars louche, le tout sur fonds de communauté japonaise aux Etats-Unis en 1h10. C’est trop et insuffisant pour être intéressant et le scénario de Susumu Saji n’est ni équilibré ni cohérent. Rajoutons que les acteurs locaux (américains) sont mauvais. Que si on peut comprendre que beau-papa en pince pour sa belle-fille, on se demande pourquoi son fils l’a épousée (erreur de casting?). Bref, il n’était pas nécessaire de tourner à Los Angeles ce tout petit film où les scènes de cul traînent en longueur et sont sans surprise.
Côté actrices, glissons sur Teal Roberts (la copine Anne, rien à voir avec la sœur…) dont le seul mérite est plastique. Midori Satsuki (Confessions of Lady Mantis, Wicked Woman Mantis, Madam Scandal – Final Scandal: Madam Likes It Hard) est crédible dans son personnage de femme japonaise courageuse et dévouée mais avec blessure intérieure. Seule, Yuki Kazamatsuri illumine par de trop bref moments le film (la scène du stripteaseur).