Une bonne espagnole pour dépanner in-extremis ses patrons ne voulant pas se retrouver 13 à table, doit passer pour ce qu'elle n'est pas.
Ils lui demandent de faire uniquement tapisserie, de ne surtout pas ouvrir la bouche... mais il n'en sera rien d'autant que suite au mensonge du fils de la famille qui l'a fait passer pour une aristocrate de sang royal, un historien de l'art va tomber amoureux d'elle.
L'histoire se situerait par conséquent au départ plutôt entre comédie romantique, satyre sociale, etc. On a droit à tous les clichés du genre.
En caricaturant : les riches qui ne manquent bien sûr de rien sur le plan financier mais qui finalement sont malheureux car ils ont tout sauf l'amour.
La domestique qui derrière un physique plutôt ingrat et bien entendu loin d'être riche, elle, a l'âme et le coeur les plus beaux.
En gros, on peut résumer en écrivant que la moralité du film est que l'argent ne fait pas le bonheur.
Il y a surtout le jeu irréprochable de Rossy De Palma.
Amanda Sthers lors de plusieurs interviews a dit qu'elle a écrit "Madame" pour Rossy de Palma. On s'en serait plus que fortement douté étant donné que c'est sur elle que repose le film.
Les autres comédiens, même si leur jeu apparaît comme juste, apparaissent tout de même un peu plus en retrait.
Par contre, les dernières minutes pour moi ont un goût d'inachevé, et j'ai eu droit à une sorte de fin en "queue de poisson" que je n'ai pas appréciée.
(critique rédigée le 21 avril 2018)