La décision la plus intelligente de Madame Claude de Sylvie Verheyde, révélatrice de l’ascension et de la chute de Fernande Grudet, propriétaire d’un bordel influent durant le tumultueux Paris de 1968, est d’embrasser les contradictions de son personnage principal plutôt que de les minimiser. Loin d’une biographie bien nette de la femme qui a essentiellement dirigé la vie sexuelle des dignitaires et des fonctionnaires les plus notables de France, il s’agit plutôt d’un portrait boueux d’une femme en grande partie égoïste qui a tenu le sort de beaucoup d’autres et qui ne savait pas toujours quoi en faire.
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