Voilà une comédie typique de Didier Bourdon avec ses qualités et ses défauts. Divertissante, on pourrait lui reprocher de prendre son temps pour décoller, de ne jamais chercher à être mordante et de se terminer dans la précipitation sans répondre à toutes les questions soulevées. Si elle se permet quelques critiques assez évidentes sur la société, cette comédie sans prétention est nourrie de bons sentiments. Didier Bourdon, d’un film à l’autre (quand il s’agit des siens), est toujours un brave type sous ses allures parfois de véritable salaud.
Cette Madame Irma n’échappe pas à une règle qui n’a rien de déshonorante. Dans Sept ans de mariage, il était aussi question d’amour. On peut globalement reprocher un manque de profondeur à l’ensemble, une naïveté qui ne s’explique que par la volonté de mettre en avant des personnages au cœur tendre. Cela donne une comédie agréable, parfois drôle, parfois molle, mais toujours généreuse. On passe donc un moment sympathique mais pas davantage.