Alors qu'il veut racheter la galerie d'art de sa future ex-épouse, un jeune homme demande à son père de l'accompagner en Italie afin de retourner dans la maison familiale laissée à l'abandon depuis des années, et dont il pourrait en tirer un profit en la retapant.
Sorti de manière très discrète durant la pandémie, Made in Italy est le premier film où jouent Liam Neeson ainsi que son fils Micheál Richardson, et sans que je connaisse leur histoire personnelle, il n'est sans doute pas interdit d'y voir dans ce conflit un relent de leur propre passé. N'oublions pas que l'épouse de Liam Neeson, Natasha Richardson, et mère de Micheál, était décédée accidentellement, et que le même motif de disparition est présent dans le film.
C'est tout à fait estimable, aussi bien dans l'émotion donnée par les deux acteurs, que par la mise en scène de James D'Arcy (qui signe là son premier film en tant que réalisateur), même si on sent que ça a l'air financé par l'office de tourisme italien tant ça sonne parfois carte postale, avec les pâtes, la Vespa, les clichés sur les italiens qui parlent fort....
Je pense que par le prisme de la relation entre un père et son fils, qui jouent en quelque sorte leur rôle sur un écran, Made in Italy présente une histoire au fond assez classique, celle de deux personnes qui ne se comprennent pas. Mais ça fait surtout plaisir de voir Liam Neeson dans un rôle sans aucune violence, qui s'approche presque de la catharsis.