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Guilty or not guilty
"Madeleine" est un film réalisé par David Lean au début de sa carrière en 1950. C'est l'histoire d'un fait divers qui a secoué le Landerneau écossais à Glasgow vers 1850. Une jeune femme de la...
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le 9 juil. 2021
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Guilty or not guilty ?
Le film est basé sur un fait divers réel, à savoir le meurtre supposé (ou non) de Emile L'Angelier par sa maîtresse Madeline Smith. Mais plus que les circonstances de cette mort, dont on ne saura jamais la réponse, c'est le portrait de femme brossé par David Lean qui rend le film très intéressant.
Bien qu'un peu académique, avec ces tenues victoriennes très guindées, on voit que Madeleine n'est pas forcément une femme très sympathique : elle parait assez vénale, féministe, une ébauche de ce qu'on appellerait aujourd'hui une femme fatale.
Portant le film sur ses épaules (et à l'origine du projet), Ann Todd y est excellente, car elle fait très bien reposer l'ambiguïté de son personnage, et le fait que tout n'est pas forcément noir ou blanc, mais peut-être gris.
A la fin de sa vie, David Lean avoua ne pas aimer ce film, qu'il jugea trop classique. Si cet argument peut être recevable (cela dit, les premiers plans du film qui se déroulent à Glasgow dans les années 50 sont saisissants), on a là un très beau portrait de femme, et dont son grand mérite est de nous la rendre totalement opaque, et loin des conventions sociétales de l'époque.
Bien qu'un peu académique, avec ces tenues victoriennes très guindées, on voit que Madeleine n'est pas forcément une femme très sympathique : elle parait assez vénale, féministe, une ébauche de ce qu'on appellerait aujourd'hui une femme fatale.
Portant le film sur ses épaules (et à l'origine du projet), Ann Todd y est excellente, car elle fait très bien reposer l'ambiguïté de son personnage, et le fait que tout n'est pas forcément noir ou blanc, mais peut-être gris.
A la fin de sa vie, David Lean avoua ne pas aimer ce film, qu'il jugea trop classique. Si cet argument peut être recevable (cela dit, les premiers plans du film qui se déroulent à Glasgow dans les années 50 sont saisissants), on a là un très beau portrait de femme, et dont son grand mérite est de nous la rendre totalement opaque, et loin des conventions sociétales de l'époque.
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Créée
le 8 janv. 2012
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