Eau de Kimberlain, un parfum qui sent comme l'un don
L’histoire on la connait dès le résumé: le père d’un élève tombe sous le charme de la maitresse de son fils.
Le résultat est à l’image du sujet: simple et sans prétention, mais avec beaucoup de poésie qui le rend presque aérien.
Les décors, les personnages, les dialogues, tout sonne juste, sans chichi, pile ce qu’il faut.
La musique se pose sur tout ça avec légèreté, elle transcende les scènes qu’elle habille, et ça tombe bien parce que c’est elle qui joue le rôle de lien entre les personnages dans le film.
Jusqu’au générique de fin, où Barbara vient conclure le film de sa voix mélancolique, exactement ce que l’on ressent en refermant la belle histoire qu’on vient de nous conter.
Il n’y a pas de surprise, on n’est pas pris en traitre, pas perturbé par les réactions des uns ou des autres, certaines scènes se succèdent avec des mini ellipses (un bon moyen d’éviter maladresse et lourdeur dans les dialogues, et de nous laisser nous créer les scènes manquantes).
Un film délicat, qui laisse s’exprimer ses acteurs, on a envie de rejoindre ces gens qu’on sent proches de nous, et en même temps on les laisse à leur malheur, parce que c’est pas le tout mais il faut quand même super beau aujourd’hui.