Un abbé décède mais, à l’autopsie, il s’avère être une femme.
Déjà, c’est une captivante critique à propos de l’ordination du deuxième sexe dans l’Église ; l’œuvre fustige son positionnement dogmatique. On aurait apprécié que l’histoire soit vraie mais, malheureusement, c’est seulement adapté d’un roman. Karin Viard est tout simplement remarquable en chancelière de diocèse (métier que j’ai découvert avec ce film). De plus, voir François Berléand accoutré en ratichon vaut largement le détour. Néanmoins, il y a une sous-intrigue basée sur la recherche du père de son fils qui est dispensable mais, il occasionne une réplique axiomatique même si dit trivialement et pas pour cette institution : « si [Dieu] existe, il doit s’en battre les couilles ».