Règle inébranlable de la démocratie : les salauds dorment en paix tandis que la cité, elle, tombe en ruine. - Shakespearien.
Arriver à rendre dramatique un film politique. Impressionnant. On se croirait presque chez Shakespeare dans ces drames historiques où ça papote et où ça magouille pour s’emparer du pouvoir, où on manipule l’opinion, où on joue les orateurs au conseil municipal…
Autant le dire tout de suite, j’ai rien compris au fond du problème. C’est comme dans les films policiers, s’attacher à essayer de comprendre les détails d’une enquête est un peu vain, ça va trop vite. Un peu comme suivre un débat sur la chaîne parlementaire… Pas la peine de comprendre tous ces détails pour suivre tous les revirements politiques, les magouilles, les arrangements véreux, les scandales de conflits d’intérêt, de détournements de fonds publics, la bêtise mathématique comme un jeu de Monopoly dès que les élections des conseillés municipaux arrivent et qu’il faut rallier le plus de monde à sa cause… Comment croire encore à la politique après ça ?… La bonne volonté et les aberrations du conseillé communiste, sa révolte face à l’accident qui va mettre le feu aux poudres (la ville est aux mains des entrepreneurs immobiliers, il est donc facile de s’octroyer les terrains pour une bouchée de pain, faire construire sans respect des normes de sécurité, etc.) n’y changeront rien. Les crapules sont toujours les plus fortes. C’est une règle inébranlable de la démocratie.
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