Maïna, sous la glace et le feu par indraens
J'aime bien l'idée que l'on puisse raconter une histoire qui se passerait sur le continent américain avant l'arrivée des colons européens parce tout est à imaginer. Ça a donné de très belles choses comme le fascinant « Apocalypto » de Mel Gibson ou le lyrique « Nouveau Monde » de Terrence Malick.
« Maïna, sous la glace et le feu » commence bien : le film s'ouvre sur une citation de Lovecraft sur la peur. Mais très rapidement le spectateur comprend que c'était un accident, qu'il n'aura droit qu'à un film propret avec de belles images ennuyeuses façon Yann-Arthus-Bertrand-National-Geographic et un discours sur-la-tolérance pour boy-scout des Trente Glorieuses. A retenir pourtant : le casting et le choix de faire dialoguer les acteurs en langues amérindiennes (ce qui vaut bien, quand même, 5/10).