Veuve noire
Le charlatan Jaime Karín se fait passer pour un astrologue afin d’escroquer les clientes du salon de beauté où travaille sa femme. Il tente de faire chanter l’une d’elles qu’il soupçonne d’avoir tué...
le 1 mars 2018
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On retrouve dans le film les fidèles collaborateurs du réalisateur, Alex Phillips à la photographie, José Revueltas au scénario et l’acteur Arturo de Córdova. Roberto Gavaldón refait toujours le même film autour d’un triangle voire un carré amoureux (avec l’antagonisme entre la blonde et la brune) mais en variant l’intrigue : le Pr Jaime Karín (Arturo de Córdova) prédit l’avenir (grâce à une boule de cristal et un canari qui tire les cartes !) auprès de femmes qui fréquentent l’institut de beauté où travaille comme coiffeuse son épouse, la blonde et naïve Clara (Carmen MONTEJO) qui lui sert d’informatrice.
Il fait chanter Ada, une veuve brune (Letitia PALMA) dont le mari voulait divorcer et changer son testament et dont l’amant, León, est le neveu du mari.
Un vrai film noir dans l’esprit des films américains, « Le facteur sonne toujours deux fois » (1946) de Tay Garnett et « Assurance sur la mort » (1944) de Billy Wilder. Le réalisateur y ajoute aussi du suspense façon Hitchcock avec la scène de la crevaison et le rebondissement à la morgue (assez facile à deviner). Arturo de Córdova incarne encore un personnage beau parleur, mythomane, velléitaire et manipulé par les femmes. Seul bémol, il compense son âme noire en faisant preuve d’empathie auprès d’une vendeuse de journaux illettrée dont le fils (probablement américain car le Mexique ne faisait pas partie des 15 pays qui ont accompagné les Etats-Unis sous l’égide des Nations Unies) est parti faire la guerre en Corée.
Créée
le 4 nov. 2021
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