Malignant vois James Wan revenir à ses amours après avoir fait le trottoir pour Hollywood avec Aquaman et avant d'y retourner pour la suite.
Le bonhomme nous balance donc dans les rétines une sucrerie hautement référentiel. On peut sentir le De Palma des années 70 et surtout 80, le giallo bariolé louchant sur des couleurs à la Argento et une ambiance plutôt Mario Bava ainsi qu'un mix de ses propres films mêlant Saw, Insidious et le mésestimé Dead Silence, sans jamais tomber dans le plagia (pas même pour une référence à un célèbre bouquin de Stephen King dont l'envie de ne pas spoiler me fait taire).
Polar, fantastique, horreur et même action se mêle donc joyeusement pour nous régaler de la première seconde à la dernière en ne nous laissant qu'avec une envie : y retourner dès la fin de la bobine. Wan again