Dans Malveillance il est question de voisins dans un immeuble, et comme c'est du cinéma Hispanique on ne peut pas s'empêcher de penser à Mes chers voisins d'Álex de la Iglesia sauf que si j'avais su j'aurais préféré revoir l'un que mater l'autre.
Il est question ici d'un concierge d'immeuble qui ne supporte pas sa vie et va refouler sa frustration contre les habitants de l'immeuble mais Jaume Balagueró qui tenait un bon sujet rate son coup.
Déjà les habitants auraient du être beaucoup plus pénibles pour que l'on plaigne plus ce pauvre bougre de concierge, ce dernier est un personnage négatif mais il arrive souvent au cinéma que l'on s'attache d'une certaine façon à ce type de personnage or ce n'est pas du tout le cas ici.
Le suspense ne se fait quasiment pas sentir, la noirceur du film peine à nous toucher et la tension permanente que je pensais ressentir en regardant ce film est absente.