Le grand fan d’ABBA qui se cache en moi sous 20 couches d’homme faussement viril amateur de foot se devait de visionner Mamma Mia : Here We go Again.
On lance ce film pour pas grand chose au final si ce n’est d’entendre ces intemporels bangers suédois qui ferait danser même les plus grands ennemis de Jean Marc Généreux.
C’est bien là le premier problème du film… toutes les chansons sont MASSACREES ! On peut comprendre les choix de casting du 1 avec des stars internationales de partout, mais quand on cast des inconnus dont la beauté est très clairement conventionnelle, autant prendre des chanteurs !! Rien ne va dans ces morceaux et Lily James essaie tant bien que mal d’apporter un peu plus de dynamisme.
Le film est beaucoup trop inégal entre la partie au passé et celle au présent :
- Dans la partie au passé, on peut y voir déjà plus de liberté et d’entrain qui donne envie de continuer le film. Cette partie s’arrête bien vite malheureusement…
- Pour le présent, l’idée de nous remettre le cast originel n’apporte absolument rien sinon un effet de fête de fin d’année avec des chorées ringardes que j’ai moi-même apprises au Club Med dès le premier soir de vacances de février.
Ce n’est pas un inattendu duo entre Cher et Andy Garcia qui nous sauvera la mise de cette période totalement ratée (c’était mieux avant ?). Finalement, le film ne fait jamais le choix entre se prendre au sérieux (le deuil, l’échec…) ou partir dans une fête kitsch.
‘Tu t’appelles Fernando ?? Lancons la chanson Fernando !!
Moi, cinéphile de haut rang, j’allume Mamma Mia pour voir du kitsch, des chansons qui envoient, des numéros de danse (si possible mais j’en demande très peu). Alors au diable d’essayer de faire un scénario qui tient la route, assurez au moins les numéros. On veut du too much, de la mauvaise foi et de la bonne humeur !! La fin du film correspond parfaitement à ça. Aucune limite, aucune honte, juste là pour nous faire passer un bon moment.
Ne touchez plus à mon ABBA.