Pour les besoins d'une TV réalité à succès intitulée "WOODS VS.", le bien nommé Doug Woods (eh oui, le mec a le même nom que son émission, gros gros melon !) est envoyé batifoler seul dans le grand nord canadien. Bardé de minicaméras HD, DV, DTV, HDTV, DTV, RTT, VTT...bref, Doug le beau gosse qui ressemble plus à une couv de magazine qu'à un aventurier, va devoir durant cinq jours (contrat oblige) filmer et commenter sa survie en milieu hostile, pour des spectateurs avides de sensations fortes. Pour se faire Dougy est muni d'un sac à dos dont il ne connaît pas à l'avance le contenu et d'un portable satellitaire au cas où. Le réalisateur Adam Mamsey, dans une première partie du long-métrage (enfin pas si long que cela, 80'en fait) nous fait découvrir l'envers d'une émission de survie en milieu naturel à la Mick Horn, mais Mamsey nous écorne gentiment l'image lisse et starisée de son présentateur-vedette (la faim, le froid, le doute et la peur le rendent bien moins sûr de lui), ainsi Mamsey l'air de rien, nous prépare tout doucement à la suite des événements. Car rien ne va se passer comme prévu. Ce qui devait être un énième show en terre inconnue, va se transformer en véritable Survival. Sans rien dévoiler de plus, sachez que cette petite production canadienne malgré sa courte durée, tient le spectateur en haleine grâce à un mélange d'aventure, d'action, un suspense mesuré et même quelques effets sanglants jusqu'à un twist final sympathique et pas trop téléphoné,
on a l'impression d'être devant un mix de "Koh Lanta" et "McGyver" qui aurait croisé la route de "Prédator"
avec quand même un petit arrière-goût d'inachevé.