Allez savoir pourquoi, avec mon pote Steeve on s'était mis en tête que ce bouquin adapté en film nous apporterait une forme des plus complètes de bien-être intérieur, comme une thérapie bouddhiste sur grand écran. Loin de nous révéler le secret du bonheur universel, du sens de la vie après la mort, ou de l'existence de Dieu, "Eat, Pray, Love" nous raconte juste la crise de quarantaine d'une américaine ordinaire.

Comprendre : qui a le sentiment que la vie prend un sens alors qu'elle mange des spaghettis en pleine coeur de Rome.

L'histoire est terriblement chiante, on suit d'un oeil intrigué les déambulations pseudo-ésotériques de cette nana qui a vraiment l'impression d'aller au plus profond d'elle-même parce qu'elle va faire un tour en Inde, touche un éléphant, et discute avec un petit vieux délirant qui rigole tout seul.

En plus, c'est une cougar qui essaie de se choper des petits jeunes à peine majeurs : c'est dire la qualité de l'introspection.

Pour résumer, c'est un film trèèès long de 2h25 pendant lequel il ne se passe rien, on a l'impression qu'une presque-vieille américaine écrit du Paolo Coelho parce qu'elle voyage en Italie puis en Inde, qu'elle se tape des mecs, et qu'elle bouffe à longueur de temps. En gros, qu'elle fait sa crise d'ado. Et ceux qui les côtoient savent que, une ado américaine en crise, c'est terriblement ennuyeux.
Lubrice
2
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Inspiré de faits réels...

Créée

le 7 août 2011

Critique lue 1.7K fois

7 j'aime

8 commentaires

Brice B

Écrit par

Critique lue 1.7K fois

7
8

D'autres avis sur Mange, prie, aime

Mange, prie, aime
E-Stark
7

Manger en Italie, prier en Inde et aimer à Bali.

Parce que une prise de conscience rime parfois avec la simplicité du désir de vouloir vivre sa vie, Mange, prie, aime est à lui seul un film qui représente très bien ce constat. Une œuvre sincère et...

le 28 juin 2012

23 j'aime

3

Mange, prie, aime
K1000
3

Se goinfrer, sourire, ne pas faire l'amour

A l'avant-première au cinéma ugc Normandie, le dimanche 19 septembre, le public (et les fans) munis d'une carte ugc illimité se sont tous pointés devant les portes à 16h00, soit théoriquement 1h30...

le 25 sept. 2010

18 j'aime

3

Mange, prie, aime
octae
1

Vu en VO,

Le film porte mal son nom puisqu'il devrait s'intituler : "L'histoire d'une fille qui ne pense pas par elle-meme". Ce film est de loin le pire que j'ai vu au mois de septembre 2010. Son concept est...

le 11 oct. 2010

16 j'aime

Du même critique

Le Secret de Brokeback Mountain
Lubrice
9

Critique de Le Secret de Brokeback Mountain par Brice B

Ah, qu'il m'en aura fait verser des larmes, ce film. Il en a fait également couler, de l'encre, lors de sa sortie. Film gay ? Pas vraiment. Le secret de Brokeback Mountain fait parti de ces films qui...

le 7 janv. 2011

47 j'aime

3

Le Livre des Baltimore
Lubrice
10

Critique de Le Livre des Baltimore par Brice B

Publié sur L'homme qui lit : L’ébulition de la rentrée littéraire retombe à peine sur les très ennuyeux prix littéraires, que la sphère culturelle s’agite de nouveau, et qu’un seul nom revient sur...

le 3 oct. 2015

30 j'aime

1

Le vent se lève
Lubrice
8

Critique de Le vent se lève par Brice B

Le film commence par une séquence forte. On assiste, impassibles, à la mort d'un jeune homme de 17 ans, mort sous coups des soldats de la couronne pour avoir refusé de décliner son identité en...

le 7 janv. 2011

25 j'aime