Se goinfrer, sourire, ne pas faire l'amour
A l'avant-première au cinéma ugc Normandie, le dimanche 19 septembre, le public (et les fans) munis d'une carte ugc illimité se sont tous pointés devant les portes à 16h00, soit théoriquement 1h30 avant la projection.
Sauf que, c'est bien connu, Julia Roberts est une Star internationale : elle est l'actrice la mieux payée après Angelina Jolie parce qu'elle est de fait hypra bankable. En plus, les critiques la croit magnifique.
Bref, Julia Roberts est quasiment un mythe cinématographique vivant. Il faudrait qu'elle meurt assez jeune pour être panthéonisée et rejoindre les Marilyn Monroe et autres sourires. La Star arrive avec 45 minutes de retard. On le lui aurait pardonné si elle avait analysé plus en détails son film et si Nikos Aliagas n'avait pas paru sur scène. Mais non. Julia Roberts n'a prononcé que trois phrases (et Nikos est bien apparu sur scène) soit : "Enjoy yourself ; Kiss each other after having seen the movie ; and eat a big plate of pasta". Certes, mon discours est peut-être plein d'amertume. Mais non. En fait, je ris de moi-même, je ris d'avoir tant attendu, et d'avoir attendu pour rien. Car les 5minutes-presence de Julia Roberts, entourée de Richard Jenkins, ne parviennent pas à effacer les très édulcorées 2h19 de Eat Pray Love.
C'est qu'on attendait le "grand retour" de Julia Roberts !!! Mais où est donc passée Pretty Woman ??? Et pourquoi diantre Javier Bardem, l'iber le plus caliente de la planète, ferme-t-il la porte quand ENFIN une scène soi-disant HOT va se passer, au bout de deux longues heures de sourires et d'éclats de rire sur commande où rien ne se passe !!! Pourquoi diable Richard Jenkins, bouleversant dans the Visitor, a-t-il accepté un tel rôle ??? plat, so cliché.
Eat Pray Love est donc plus qu'un yaourt light sans sucres ajoutés 0% de matière grasse. Eat Pray Love, c'est Psychologies magazine réduit à une page : le fameux "lâcher-prise" ! Bref, on aura compris, ce film ne vaut pas un coup de cidre. Pardonnera-t-on à la Star toutes ces/ses bévues ? Non. Julia Roberts, celle de Pretty Woman, s'est trop assise sur ses lauriers années 1990. ça date. Il aurait mieux valu qu'elle reste...à New York.