Julia Roberts, moi, je la suivrais au bout du monde. Et là, elle nous propose de manger en Italie, de prier en Inde et d’aimer à Bali. Cool, je prends. Elle porte le film, Julia, pas un grand, mais pas si mauvais qu’on a pu le dire. La photographie est lumineuse, la musique, sublime (Dario Marianelli).
Liz a le syndrome typique de la femme occidentale du 21 siècle: elle travaille, a un mari, une belle maison, elle a tout pour être heureuse en somme, mais ne l’est pas. Il manque la flamme, l’étincelle, le je-ne-sais-quoi qui vous fait vibrer. Elle a besoin de se sentir vivante, Liz. Cliché? Un peu. Agaçant? Aussi (c’est un peu des problèmes de riches quand même). Mais Julia est là pour faire passer la pilule, toujours classe et charismatique. On se laisse volontiers séduire par les paysages, la cuisine italienne, les cultures et les rencontres.