Dans la Peau d'Elijah Wood
Alexandre AJA, ce nom mis en valeur dans la campagne promo au détriment du réalisateur n’est pas anodin. Après sa première production, le très moyen « 2ème Sous-Sol », on était en droit d’avoir un peu peur. Mais AJA a surement été un peu plus impliqué dans ce film que dans le précédent.
Et la bonne idée du film, c’est cette vue à la première personne qui fait rentrer, littéralement, le spectateur dans la peau du meurtrier. Véritable tour de force technique, ce procédé, dérivé du found footage très à la mode, n’est jamais encombrant. Le réalisateur ne s’enferme pas dans ce style, se permettant de temps en temps, de sortir de la tête d’Elijah WOOD sur quelques plans.
Mais, aussi réussi soit-il, le concept à malheureusement ses limites, au niveau de l’identification et de l’implication car ce procédé met un fossé entre le spectateur et le film ; ce qui l’empêche de ressentir de la peur pour les victimes.
Dommage, car l’ambiance était réussi, en partie grâce à une bande son electro-rock très 80’’ qui rappelle celle des Goblin de Dawn of the Dead.
Une bonne surprise pour un remake qui s’éloigne juste ce qu’il faut de l’original tout en gardant la puissance graphique de ce dernier.