Usine à cauchemars
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L'amour du cinéma lui fait aspirer à un monde débarrassé de l'occupant, mais Hollywood est bien trop tenace pour que tirer sur l'ambulance ne mène à une quelconque libération.
Le choix du poème d'Eluard se justifie amplement, mais à filmer le vide il faut se débattre pour ne pas sombrer.
Et c'est bien là le problème, à trop vouloir bien faire, on en perd toute poésie et le film finit par trahir son âme.
Ne reste alors que la satisfaction de tous les voir partir en fumée.
PS: Les effets spéciaux ne sont pas toujours des amis.
Créée
le 23 juil. 2015
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