L'ennemi intime.
Ceci n'est pas un flim sur un super-héros courant le marathon plus vite qu'un somalien munie d'une carte de cantine (humour beauf style ). Non, je préfère vous prévenir tout de suite, histoire de ne...
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le 29 déc. 2013
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“Marathon Man”, c’est à jamais une scène de torture dentaire abominable perpétré à l’encontre de Dustin Hoffman (Thomas “Babe” Levy) par un Laurence Olivier (Dr Christian Szell) diaboliquement perturbant, en nazi exilé aux Etats-Unis pour retrouver un ancien trésor de guerre. “Marathon Man”, c’est à jamais Dustin Hoffman courant jusqu’à l’asphyxie pour son futur Marathon, mais surtout pour rester en vie ! Mais “Marathon Man” c'est avant tout, un haletant thriller dans lequel le passé trouble de plusieurs personnages aura de terrifiantes répercussions sur le présent ! A cause d'un tragique accident de la route causant la mort de deux personnes - dont l’une d’elle se trouve être le frère d’un ancien criminel de guerre nazi (Laurence Oliver aka Christian Szell) - un certain Thomas Levy (Hoffman) brillant étudiant en histoire surnommé “Babe”, va voir sa petite vie tranquille de futur marathonien se transformer en un terrifiant cauchemar. Ce fait divers banal - du moins en apparence - mettra à jour une organisation gouvernementale secrète dont Henry “Doc” Levy, le frère de “Babe” qui en est un membre actif, sera assassiné ! Le Britannique John Schlesinger qui avec “Macadam Cowboy” déjà avec Dustin Hoffman, nous avez déjà montré le côté sombre de New York, va convier le spectateur à suffoquer dans la moiteur d’un été caniculaire à l’ombre des ruelles ou dans les parcs de “La Grosse Pomme”. Dustin Hoffman - impeccable dans sa posture à la fois héroïque et victimaire - on souffre avec lui, on court avec lui - se retrouve lié malgré lui à un Laurence Olivier glaçant, dont le profil rappelle un certain Dr Mengele de sinistre mémoire. À mi-chemin entre le thriller paranoïaque et le film de complot, “Marathon Man” - sorti en 1976 - est un suspense de haute-volée s’inscrivant dans la lignée d'œuvres telles que “Ces garçons qui venaient du Brésil”, “À cause d’un assassinat”, “Les Hommes du Président”, “I comme Icare” et bien d’autres encore, lors d’une décennie - celle des Seventies - friande de ce genre de cinéma !
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Créée
le 6 août 2021
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le 29 déc. 2013
47 j'aime
Un bon petit thriller paranoïaque qui m'a tout de même légèrement déçu. Un scénario un peu bancal et parfois ridicule (il faut dire qu'une intrigue mélangeant services secrets et nazis, ça n'a que...
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le 29 déc. 2010
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Marathon Man appartient à ce style nouveau de films de politique-fiction apparu au cours des années 70 et illustré par les 3 Jours du Condor ou A cause d'un assassinat . Le roman de William Goldman...
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le 28 juin 2016
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