Nous sommes bientot au mois de juin et jusqu'ici l'année 2012 n'avaient envoyé aucun signes encourageants du cinéma américain .
Depuis le début de l'année se succèdent des blockbusters dont les fortunes sont dierses .
Un gros bide pour john Carter qui est immatable ( parait il), un carton pour hunger game ( film d'ado par exellence), un resultat decevant pour millenium pourtant mis en boite par Fincher, un succes historique pour les avangers , film bien sympa mais dont la posterité restent plusque floue....

En dehors de ca , ca a été le néant .
On a tenté de monter en epingle young adult comme la caution sundance de l'année mais le film ne casse pas trois pattes à un canard.
On nous a survendu une fois de plus le dernier Tim Burton . Il partage désormais à mes yeux avec les freres cohen , le prix des cinéastes ayant la caution inexplicable des réalisateurs surcotés prisonniers de leur style dont les derniers bons films datent d'une bonne dizaine d'année (sleepy hollow et no country for old men)

Bien sur Prometheus ne decoit pas , C'est mieux qu'une suite et c'est un ridley scott . Mais notre bon vieux Ridley est anglais et tout son casting n'est pas américains (theron est sud africaine, guy pearce est australien, fassbender est allemand, noomi rapace est suedoise) .
Est ce vraiment un hasard et pouvons nous parler vraiment de film americain puisque aucune scene n'a été tournée au states ?


Mais un premier film indépendant , sans grands moyens, sans effets speciaux , sans promotion outrancière vient nous rappeller que les americains sont encore capable de produire un grand film avec juste un bon scénario vindicatif et ancré dans la réalité et un casting en béton armé .
Ce film , c'est Margin call !!
Ce film traite avec une froideur et cynisme extreme des premices de la crise des surprimes de 2008 . Traité comme un thriller en huis clos passionant il dénonce de manière implacable le cynisme et l'absence de morale de la haute finance dérégulée .
Il s'appuit sur des personnages fouillés, tantot abjectes , parfois attachants, dont la part d'humanité n'a que peu de poids face à un gros chèque , portés par un casting réunissant Kevin Spacey, Jeremy Irons, Paul betyhany , Demi Moore et Zacahrie Quinto .
Margin Call passera à la postérité car il est la photographie et le témoin du basculement d'une époque et d'un système qui a perdu ses valeurs et contre lequel on ne peut plus grand chose meme en votant Jean Luc Mélanchon .
ce n'est pas un hasard si le scénario de Margin call a été nommé aux derniers oscars et a été primé dans d'autres festival

D'un autre coté , on peut aussi voir le film comme la suite du Wall Street 1 d'Oliver Stone .
Michael Douglas laissant la place à un Jereny Irons qui campe une émule de Gordon gekko méchamment convainquant dans un film sur le meme thème mais plus simple et plus solide que wall street 2 .(qui était un bon film mais dont les 5 dernières minutes de la fin,calibrées par les studios qui avait financé le film, avaient vertement gaché le film).

On aurait pu craindre que le film soit compliqué à saisir pour les non initiés des salles de marchés . Il n'en n'est rien , puisque tout le fond complexe est habilement et pedagogiquement expliqué pour que l'on en comprennent les enjeux sans se laisser noyé .
Le rythme du film est exellent et fait plaisir à voir puisqu'on est plus proche de 12 hommes en colère de Stanley Lumet que de Michael bay ( bad boys, rock et armaguedon).
ldekerdrel
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le 26 juin 2012

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ldekerdrel

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