J'aurais aimé sincèrement dire du bien de The Master .
Je suis un admirateur du travail de Paul Thomas Anderson depuis Boogie Nights, premier film stupéfiant qui aurait pu etre signé scorcese sans que personne de trouve rien à redire . Magnolia et There will be blood étaient eux aussi des monuments dans des styles différents qui font que j'attendais the Master depuis des mois .
D'autant que le sujet de la création d'une secte, pouvant etre l'eglise de scientologie, dans l'amérique des années 50 n vue par anderson promettait clairement d'etre le film de l'année .
Pourtant, malgré une mise en scène de toute beauté , une direction d'acteurs exeptionelle, quelques scènes vraiment fortes, je suis passé à coté du film . je n'y ai rien compris, et pire je me suis meme ennuyé .
Ce n'est pas la faute de Philip Seymour Hoffman qui est juste prodigieux dans sou role de gourou charismatique, roublard et manipulateur . Ce n'est ps la faute d'Amy adams dont la prestation d'exalté fait limite froid dans le dos .
La performance de Joachim Phoenix est elle aussi impressionante , meme si elle semble un peu exessive , comme sortie directement de l'actor's studio ou d'une immitation de Daniel Day Lewis dans There Will Be blood.
La relation ambigue , quasi masochiste entre les deux personnages peut etre interressante, mais elle ne débouche sur rien .
Le fil conducteur semble avoir été perdu, à tel point qu'on se demande si la version du film qui nous a été projeté n'est pas tronquée, retravaillée pour ne pas avoir à subir de pressions.
On ne sait rien ou pas grand chose sur le sontenu et la doctrine de la secte.
Je pense au final que paul Thomas Anderson s'est, malgré tout son talent, perdu en route en oubliant que la base du cinéma est de raconter une histoire , et qu'un film ne se résume pas à sa beauté , son interpretation ou ce qu'il suggère .
Il tombe à mes yeux peut etre dans les memes travers que Terence Mallick.
Il y a pire comme comparaison, mais on aimerait tellement que son prochain film soit plus construit.