A part l'estimable, bien que sous perfusion Allenienne, "Les Berkman se séparent", Noah Baumbach est sans doute le cinéaste le plus surestimé de sa génération. La faute à sa dépendance totale à une certaine mode, esthétique, narrative, plus largement générationnelle. On peut appeler ça bobo, hypster, ce sont les mots à la mode du moment, ils changeront, mais désigneront toujours la même chose, ici à savoir des films qui ne captent rien d'une époque, mais qui se contente d'en retranscrire sa surface, et sa superficialité. Bref, c'est totalement désagréable, et très prétentieux.