Noah Baumbach, dit Noah Baumbastic (pour son aisance sur le dancefloor malgré ses grandes mèches brunes qui ne sont jamais dans le rythme), est depuis quelques temps sur un piédestal, aussi est-il de bon ton de rappeler que c'est un poison neurotoxique. Quand est sorti Frances Ha, la critique a tout oublié, victime d'un blackout complet qui nous a rappelé ce qui s'est produit chez nous le jour où on a lancé Margot at the Wedding, aka, en français, "Gomart va au mariage". C'était le cinquième film de Baumbastic, simply fantastic. Normalement quand on en a déjà signé quatre, on est dans ce qu'on appelle la "plénitude artistique", en pleine possession de ses moyens, high in the sky, on ne bouge même plus son fiac de sa chaise de réalisateur floquée à son nom, on fait juste des grands gestes de loin, et les acteurs se bousculent au portillon pour se retrouver devant la caméra d'un cinéaste confirmé. Nicole Kidman, alors en pleine phase descendante, tant au niveau professionnel qu'esthétique, hésitant entre le brun et le blond pour finir dans un entre-deux bien inconfortable pour ses cheveux, venait donc de signer pour incarner la fameuse Gomart...lire la suite de la critique.