Le mari de Mariam disparait du jour au lendemain. Au milieu de la steppe, elle doit assurer le quotidien de ses 4 enfants. C'est en enquêtant sur un fait divers que la réalisatrice a décidé d'adapter cette histoire au cinéma avec sa protagoniste réelle dans son propre rôle. Film de peu de mots, Mariam déroule simplement son intrigue sans misérabilisme, pointant de façon sous-jacente la toute puissance du patriarcat au Kazakhstan. Rien de trépidant dans le rythme du long-métrage mais une sorte de douceur dramatique et une grande humanité. Pas un grand film mais une œuvre d'une bonne facture dans la lignée du cinéma d'Asie centrale.