Maris aveugles par Alligator
Premier film réalisé par le jeune et fringant Von Stroheim, sans le Von au générique d'ailleurs.
Hé bien, pour un premier pas, c'est un pas léger et vif, qui gravit la montagne, un pas alerte, ironique et quelque peu moralisateur tout de même.
Les comédiens sont convaincants. Mais c'est surtout la sublime Francella Billington qui met le svelte et déjà engoncé Stroheim en état de transe érotique. Et le spectateur de remuer la glotte au même rythme à la vue de ses poses toucnantes, de ses sourires émoustillants, de ses regards perdus, amoureux et de ce fait torturés.
Le montage rapide, dynamique est sans doute pour beaucoup dans la fraîcheur du film.
Très agréable, parfois drôle, et quelque fois surprenant grâce à quelques plans séquences plein d'imagination créatrice.
J'aime bin.