En voilà une idée qu'elle est bonne de casser le mythe du vampire pour se le réapproprier sous la forme d'une psychose. On se prend d'ailleurs d'empathie pour ce jeune garçon et c'est là toute la malice de Romero de faire en sorte que les chasseurs de vampires à crucifix et autres exorcistes en prennent pour leur grade. Un doigt d'érotisme, une bonne scène centrale (celles des amants surpris), de bonnes idées (la radio, les inserts en noir et blanc) et un final choc. Le rythme eut été plus soutenu on tenait là un chef d'œuvre. (PS : Le curé amateur de bon pinard, est interprété par Romero lui-même)