Un onirisme déprimant ressort de ce film. Doucâtre et violent en même temps, résolument déprimant, imprimé dans un contexte social qui ressort d'autant plus fort, mélange d'affrontement entre la modernité et la religion, ce film reprend le mythe du vampire mais en tirant son épingle du jeu, réussissant à sortir de cette espèce de catharsis névrosé romantique pour en ressortir une anecdote intimiste, onirique, et sociale bouleversante de sincérité, et de tristesse. Une merveilleuse petite oeuvre qu'il est surprenant de découvrir, surtout si on est habitué à voir Romero en monsieur zombie.