Pour Haneke et Peckinpah, je voudrais juste dire que c'est à ça que ressemble réellement un film qui dénonce la violence gratuite. Il est violent, c'est certain, parfois même insoutenable. Il effraie, par moments, mais surtout au début, et il dénonce, clairement sans jamais donner l'impression que le réalisateur est un sadique. Il est ému par ses personnages, et leur rend honneur.
Et le spectacle de la violence n'est jamais gratuit, lui, car il y a un scénario, qui ne tient pas sur un timbre-poste, lui. Finalement, ma conclusion est qu'il faut laisser les réalisateurs de films d'horreur parler de violence, car ils savent l'intégrer dans un film et lui donner une substance profonde. Ils savent que l'horreur, même gratuite, raconte une histoire.
Putain que c'était bon.