Douleur enjouée
Je n'ai pas réussi à mieux traduire mon ressenti que par ce titre aussi paradoxal que bref. Mary & Max use d'un registre la plupart du temps très léger pour traiter de sujets profonds et...
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le 18 août 2011
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Le noir et le blanc et le sépia. Très peu de variances de couleurs, très peu de variance dans l’émotion : la simplicité.
Malheureusement (et pourquoi pas bien-heureusement ?), les histoires personnelles de Mary et Max sont uni-émotionnelles, la vacuité et la décharge dans lesquelles ils évoluent font ressortir toutes les petites choses de la vie à l’image de la crème brulée d’Amélie ou du chocolat de Forrest. C’est donc dans une émotion à faire pleurer un sourire que leur correspondance épistolaire se tisse et rassure les deux personnages dans leur quête de sens dans un monde ou ils sont étrangers.
« Il faut que tu comprennes que tu n'es pas une crème de beauté magique qu'on peut étaler sur le monde pour effacer ses rides ».
Une vraie ode aux choses simples de la vie, ce film arrive à toucher l’enfant éternel qui sommeille en chacun de nous. Cet enfant naïf, bébête qui recherche une explication rationnelle dans toutes les péripéties de son existence comme si finalement son objectif serait de classer rationnellement chaque évenement dans un livre d’émotions précises, un livre qu’on porterait autour du cou.
Créée
le 15 déc. 2017
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