Une atmosphère de malaise qui produit chez son spectateur, une tension permanente, grâce à la réalité brute de l'approche documentaire de la caméra. La musique de Gesaffelstein, comme une passerelle inquiétante et brumeuse qui s'éclaircit petit à petit entre Vincent et son intuition, vers sa réalité. Ce lien extrêmement sensoriel, dont les stimulis, provoqués par cette musique accentuent la vertigineuse identification à Vincent; derrière qui nous nous cachons en avançant dans l'histoire. Son assurance déborde de l'écran et vient nous envelopper tant son âme est pure et translucide; contrairement au contexte politique qui lui, reste opaque. Un film où l'on se laisse emporter à l'intérieur d'une expérience humaine (dans des circonstances où d'ordinaire la part d'humanité est négligée).


"La bande son est son paysage mental" A. Winocour à propos de Vincent

Zélie_Vs
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le 1 oct. 2015

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Zélie Vs

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