Surcote d'Azur
Mascarade part très mal avec des témoignages lors d'un procès, qui vont revenir à intervalles réguliers, et des flashbacks qui vont nous guider (lourdement) pour comprendre le pourquoi du comment...
le 29 mai 2022
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Même sans vouloir prendre plaisir à dénigrer Nicolas Bedos (quoique), celui-ci nous y oblige. Film d'une nullité plombante et interminable. L'inverse d'une intrigue, un comble pour un film noir qui se veut à tiroirs multiples, en réalité d'une rare lourdeur et d'une prétention sans appel. Dommage, la photo est belle, Adjani est folle et les décors soignés, ce qui aurait pu nous permettre un moment glamour hors du temps. Mais non, on doit se bouffer les rancœurs et les fantasmes de Bedos à l'égard de son milieu qu'il tente de rendre soit attachant (sans jamais y parvenir) soit fourbe, lui même ne sait pas ce qu'il veut : ça patauge dans un vide qu'aucune lumière du film ne saurait masquer... En prime, une erreur de casting avec ce Pierre Niney en héros totalement insipide : ni drôle, ni mesquin, ni mystérieux, ni émouvant ni rien... Une catastrophe! On se tord dans notre siège, on se demande quand va finir cette séance de torture. Mais je ne m'en prends qu'à moi-même : pourquoi suis-je allée voir ça?
Créée
le 10 nov. 2023
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