Quand Chabrol décide de faire du Hitchcock force est de constater qu'ici il y parvient bien par moments, le bougre! Il faudrait cependant qu'il continue à chercher son Hermann, parce que son fils Claude Chabrol produit là une trame musicale des plus exécrables. A pénibilité extrême, commentaire immodéré. Désolé, mais depuis Poulet au vinaigre, je l'ai dans le nez, il me casse les oreilles.
Sans cela, cette histoire est remarquablement perverse. Les masques ne mettent pas vraiment beaucoup de temps à tomber, là n'est pas le bonbon du film, il est plutôt dans les performances d'acteurs et en premier lieu dans celle inoubliable de Noiret que j'ai écouté avec bonheur plus que je ne l'ai vu. Son tempo, ses tonalités inspirées coulent de source. Il ne joue plus, il est.
Il n'y a guère que la toute fin, la mise à bas du masque, que la mise en scène ampoule à l'excès. Il y manque un peu de temps, le retournement et le "laché de chevaux" est beaucoup trop... rapide, ou excessif. M'enfin, même si je suis un peu pisse froid, je ne me priverais pour rien au monde de son ultime "Je vous emmmmmmerde."