Bas quartiers de Medellin
Il y a forcément une certaine gêne devant un film aussi cathartique que Matar a Jesus, qui s'inspire du drame qu'a vécu sa réalisatrice, Laura Mora, témoin de l'assassinat de son père, il y a 10 ans...
le 12 mai 2019
Il y a forcément une certaine gêne devant un film aussi cathartique que Matar a Jesus, qui s'inspire du drame qu'a vécu sa réalisatrice, Laura Mora, témoin de l'assassinat de son père, il y a 10 ans à Medellin. La deuxième ville colombienne, symbole de violence et d'inégalités sociales, est l'interprète principal d'un film qui a pris le parti de n'engager que des acteurs non-professionnels. Pour l'authenticité et pour l'argot local qui ne pourrait sembler naturel dans la bouche de comédiens étrangers à la cité. Ces détails, évidemment, échappent à notre jugement et si le caractère réaliste du long-métrage est indéniable, il est beaucoup moins convaincant d'un pur point de vue cinématographique. Le scénario hésite un temps entre récit de vengeance pur et description du cycle de la violence avant finalement de se focaliser sur les relations entre deux jeunes gens aux antipodes sociales, le garçon étant le meurtrier du père de la fille. C'est là que l'interprétation pêche un peu, quand les rapports entre les deux personnages principaux deviennent troubles et focalisent l'attention du récit de manière excessive. La mise en scène de Laura Mora, de son côté, abuse des plans à l'épaule et fait parfois preuve de maladresse dans ses efforts pour rendre compte de la tension permanente qui habite certains quartiers de Medellin.
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le 12 mai 2019
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le 12 mai 2019
Le pitch de départ était intéressant, les acteurs non-professionnels sont plutôt convaincants, la ville de Medellin est filmé avec beaucoup de brio mais c'est à peu près tout. Le film tourne en rond...
Par
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