Une bande de mauvais garçons sauve de la noyade une jeune fille désespérée et enceinte, ceci expliquant cela.
Les petits voyous, façon années 50, ce sont de jeunes adultes qui jouent au durs avec le langage et les intonation de petits garçons. Des galopins. C'est en tous cas l'image que le cinéaste Jean Gourguet donne à cette sorte de Club des Cinq en plus nombreux.
C'est une comédie, avec de temps à autres les accents du mélo puisque Dany Carrel joue un temps les filles perdues et ses sauveurs se muent en assistants-accoucheurs et nounous. Les comédiens sont assez mal dirigés, de telle façon que leurs personnages ne sont pas réalistes. On croisera un tout maigre Jean-Pierre Mocky, pas vraiment bon acteur, invariablement l'allumette entre les dents et les poings dans les poches pour faire plus voyou. Le film est dans son ensemble assez puéril sur la forme comme sur le fond.
Quel but poursuit le cinéaste avec ce sujet? il ambitionne probablement un film édifiant par lequel il montre une jeunesse délinquante qui s'emploie à faire le bien. Gourguet ne nous dit pas si les membres de la bande à Michel Roux rentreront dans le droit chemin mais ils auront fait preuve de bienveillance et de solidarité sur ce coup-là. "Maternité clandestine" est un film plus pittoresque et futile que significatif d'un point de vue social ou moral.