Inutile de me lancer dans une longue diatribe défensive de ce chef d'oeuvre absolu qu'est Matrix, beaucoup d'autres ont très bien fait la chose à travers la multitude de critiques rédigées.
À l'époque de sa sortie, j'avais 9 ans, et nous en parlions avec mes copains dans la cour de récré. On n'y avait rien compris, trop jeunes et pas encore assez finis pour en saisir le sens. On avait simplement pris notre pied à contempler les "mecs en noir" se bastonner, tels les fans de Dragon Ball que nous étions.
Mais quelque chose me titillait toujours, à son évocation. Une frustration indélébile que je ressens systématiquement à chaque visionnage, encore maintenant... Comme si Matrix ne pouvait trouver son interprétation qu'en chacun de nous, une explication si complexe et multiple que seul un resto avec les Watchowski serait utile.
Je me suis farci une thèse à son propos, des dizaines d'heure à éplucher le net à la recherche d'une porte d'entrée vers la matière grise des soeurs W., et j'ai pas encore trouvé.
Mais j'y arriverai, quitte à reloader le film encore une bonne quinzaine de fois.