Plus proche d'Austin Powers que de Johnny English, ce pastiche assumé des premiers films de James Bond et de son univers très codé nous propose une formule similaire, mais néanmoins différemment dosée. La relation de l'agent secret avec ses Matt Helm Girls, sexy à souhait et qui lui volent constamment la vedette, est ainsi mise au premier plan au dépens du reste. Sans rire, il ne se passe pas plus d'une minute sans qu'une jolie femme ne soit présente à l'écran.
Et à part ça ? Même si cela fait plaisir de voir le chanteur et acteur Dean Martin dans ce rôle inattendu, l'espionnage et les fights se font rares, sans oublier que le film occulte complètement toute dimension politique qui aurait servi à créer un semblant de contexte. Ça manque aussi de rythme avec des scènes qui s'enchaînent et se ressemblent, tandis que le comique tombe trop souvent à plat, même si quelques scènes sont plutôt réussies.
Encore une fois, le but premier est ici d'exploiter au maximum le côté séducteur et homme à femmes de l'interprète au rôle titre, avec une succession de situations cocasses toujours prétextes à ce que les créatures de rêve du film se dévoilent (Stella Stevens est définitivement une Déesse du beau sexe pour ma part, ses formes affolantes m'ont énormément affoler, c'est le cas de le dire).
Très dispensable donc, à part peut-être pour les (a)mateurs irrécupérables de jolies filles dont je fais partie.