Pour son second long-métrage, Kheiron nous propose le feel-good movie par excellence : « La comédie d’ange voyageur ».
Ce type de comédie, consiste à nous présenter un « ange » (Kheiron) qui va débarquer dans une communauté (6 adolescents en difficulté) de manière originale. En usant de ruse, il va régler les problèmes de l’ensemble des membres de la communauté ainsi que les siens.
Ça tombe bien les comédies d’ange voyageur, j’adore ça.
Comme tout le monde, j’ai été ému de voir Clément Matthieu, dans Les Choristes, régler les problèmes de jeunes pensionnaires grâce au chant. Affrontant les injustices et les répressions du directeur Rachin.
Comme tout le monde, j’ai été ému de voir Driss, dans Intouchables, redonner goût à la vie à Philippe grâce aux blagues. Affrontant les difficultés de l’handicap (social ou moteur).
Comme pas grand monde, je n’ai pas été ému de voir Wael, dans Mauvaises Herbes, réparer les blessures d’adolescents grâce à ses conseils. Affrontant non pas un mais une multitude de problèmes.
C’est cette profusion de problèmes qui m’a empêché de m’attacher à ces derniers. J’ai eu la sensation qu’on utilise des problèmes graves pour n’en tirer que des émotions faciles, sans jamais nous en exposer la profondeur.
Par exemple, Wael, règle la question du viol sur mineur en une phrase et en une scène. C’est peu à la vue de la complexité du sujet. Là, où Les Chatouilles, aussi à l’affiche, brille en en faisant son sujet principal.
Bref, je n'en garde que la bonne humeur de Kheiron.