[Pour mémoire]
1. Chez le docteur. Prescription de bains froids pour calmer les tics nerveux qui secouent (les épaules de) Max.
2. Max sort d'une droguerie avec une belle baignoire. Le fiacre refuse de le prendre avec l'objet encombrant. Il doit s'en débrouiller comme il peut pour la prendre... Après un essai infructueux qui l'amène au fond de la baignoire, il opte pour une autre technique, se la mettre comme un large chapeau.
3. Dans l'immeuble où il habite. Max la met d'abord dans son salon. Muni d'un pichet, il va chercher l'eau au robinet d'eau courante qui se trouve sur le palier extérieur. Il trébuche et casse le pichet. Après un autre essai avec un petit verre, il comprend très vite qu'il n'y arrivera pas et trouve une autre idée : mettre la baignoire sous le robinet, c'est-à-dire sur le palier...
4. C'est ici que le film s'emballe et prend une dimension loufoque, puis quasi mélièsienne. Après le passage sur le palier d'une bonne dame, outrée (d'avoir regardé peut-être dans l'eau Max qui s'était immergé pour se cacher), c'est une sorte de rustre qui, voyant la baignoire, veut s'y laver et, lui, ne voit pas Max immergé. Coup de pied sur la tête, Max surgit de l'eau. L'autre s'énerve. Max aussi, l'arrose. L'autre repart. La dame repasse. La police arrive. Tout le monde est aspergé par Max, qui refuse de sortir. Les policiers soulèvent la baignoire et l'amènent, tel un pacha, jusqu'au commissariat. Petite discussion aimable au passage avec deux bonnes dames dans la rue. Au commissariat, on finit par renverser la baignoire, mais Max arrive à s'échapper en se calfeutrant dessous tel une taupe, puis tel Fantômas carapacé, il grimpe une façade, jusqu'au toit (façade dessinée au sol). Toujours poursuivi, il jète sa baignoire-cuirasse sur les hommes de loi. Fin.