Maximum Conviction par Incertitudes
Et voici Steven Seagal dans un de ses derniers direct-to-video avec ce Maximum Conviction qui devrait passer sous peu sur NRJ 12, très friand de ce genre de films. En effet, ce n'est pas cher à produire. En général entre 3 et 5 millions de dollars. C'est pour ça que lui et d'autres comme Dolph Lundgren en tournent 1 par an. Et derrière, ce n'est pas cher à acheter.
Plus bedonnant que jamais, dans un rôle interchangeable d'ancien agent secret, Seagal est chargé de la surveillance de l'évacuation d'une prison top-secrète jusqu'au moment où des mercenaires menés par un agent de la CIA veulent s'en prendre à 2 femmes plus intéressantes qu'il n'y paraît. Aidé par son pote l'ancien catcheur Steve Austin, il devra mettre tout ce joli petit monde hors d'état de nuire.
Déjà, on peut regretter qu'on ne voit pas Seagal et Austin ensemble dans un même plan. Chacun est occupé à se battre de son côté. Enfin, quand je dis se battre, tout est relatif. C'est valable pour Austin qui, lui, est en pleine forme physique. En revanche, pour Seagal, c'est autre chose. Toujours filmé au dessus de la ceinture, il est doublé les 3/4 du temps dans les scènes de baston.
Produit par les 2 acteurs vedettes, Maximum Conviction se sert de la prison comme huis-clos, c'est toujours ça d'économisé au niveau du budget, et accumule les gunfights contre des méchants très méchants (en plus d'être de mauvais acteurs) qui meurent tous méthodiquement à la fin comme dans un jeu vidéo. Ça reste un téléfilm du vendredi soir. Ni plus ni moins.