Outre le fait de montrer le métier de médecin dans son entièreté, son rôle social, son rôle d'écoute, on comprend vite que médecin de campagne se dévoile alors être un métier total. Un métier de tous les instants, que l'ombre entre le lieu vie de Jean Pierre et de son cabinet souligne parfaitement.
Vivre avec les vivants, les réparer, c'est aussi cohabiter avec une mort, qu'on fera tout pour rendre aussi douce et calme que celle de ce patient du personnage incarné par un François Cluzet, tout en retrait et en finesse, laissant place à la beauté simple d'une Marianne Denicourt qu'on aimerait plus souvent voir jouer les têtes d'affiches. Ce chant apaisé, doux malgré les tempêtes à affronter, c'est celui que le film choisira pour tracer cette rencontre entre ces deux personnages, tous deux dévoués aux autres.
Car si la être médecin c'est réparer les erreurs que commet la nature, ici le naturel s'impose, et signe, en discrétion, en calme, et en volupté, la confirmation que Médecin de Campagne est un très bon film.
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