C'est le dernier Asylum que je vois (quoique, je craquerais peut-être encore parce que Rise of the zombies arrive presque à s'en sortir, au moins il ne se veut pas un nanar). Je ne mets pas 1, comme pour Devil story ou quelques autres nanars ultimes. Non, je mets 2, c'est pire presque, la note de la haine et du théorème de l'emmerdement maximal.
C'est du pur Asylum, il se passe queue dalle et ils utilisent tous les clichés nanars pour les vendre insidieusement comme la réussite du film. Le coup des recherches en labo avec tubes à essai remplis de toutes les couleurs, le coup du même lieu redécoré au lance-pierre pour changer de décors avec spot jaune, rouge, vert ou bleu au choix, le coup des faux raccords pendant l'action (le bateau qui explose et on voit la panique de l'équipage après l'explosion), le coup du cabotinage éventé, le coup des stockshots militaires, google earth et navires de guerre de sortie, le coup des gros plans excessifs sur les visages crispés d'acteurs soit mauvais soit cachetonnant (bonjour Lorenzo), et aussi, et surtout, le coup du "je te réutilise 40 fois le même passage en image de synthèse de 2 secondes pour te faire avaler qu'il se passe quelque chose", entre autre...
Sauf que être un nanar, c'est être surpris, c'est être un 2012 ou un Armageddon quand on a de la thune ou c'est oser montrer le pire devant la caméra, je dis bien MONTRER sans avoir peur du ridicule quand on a rien. THE ASYLUM se vend comme n'ayant pas peur du ridicule mais sans trop vouloir me prononcer pour tous les nanardeurs de la terre, il n'y a rien de vraiment ridicule que nous ne connaissons pas dans des références du ridicule autrement plus généreuses en conneries.
Franchement, se poiler sur 5 secondes d'images de synthèse pourries et avaler tout le reste en dialogues de merde, ça va bien.
Là, t'es obligé de traquer le truc naze de la mise en scène pour rigoler parce que, hoo, ils ont pas de thune, c'est tout nul. Et ouais, c'est nul, oh que c'est nul, pathétiquement nul.