Je ne sais si Mega Shark vs Giant Octopus vaut plutôt pour :
- ses dialogues : « Fais attention, tu vas casser la coque du sous-marin ! –Mais non, pas de souci, il est en inox ! » (je vois mon évier de cuisine d’un autre œil)
- son montage soigné avec le champ/contre champ le plus incroyable du cinéma où deux protagonistes discutent sur une plage. Champ : ils plissent les yeux comme des malades sous le soleil de 18h, contre champ : bon l’équipe a du aller manger un bout avant de filmer, c’est 20h30 environ, plus de soleil. Mais c’est pas grave.
- ses effets spéciaux à couper le souffle sur lesquels l’équipe a du travailler environ une matinée pour faire trois plans réutilisés à la louche 70 fois dans le film. Manque de bol, vers la fin, le requin arrache un tentacule à la pieuvre mais vu qu’ils n’avaient plus d’argent pour faire la pieuvre s’enfuyant avec seulement sept tentacules, ils ont réutilisé pour la 71ème fois LE plan où elle file avec tous ses bras.
- sa précision scientifique et technique : un sous-marin se conduit avec un joystick (et tout le monde peut s’y coller !) et quand un scientifique en blouse blanche mélange du sirop de grenadine avec du sirop de menthe dans des éprouvettes, il fait « waaoo » avec de gros yeux.
- Sa réflexion philosophique via une citation de Jules César…
- … et politico-économique avec un Lorenzo Lamas qui mentionne tout de même l’impact de la présence d’un gros requin et une grosse pieuvre dans l’océan sur la vente du baril de pétrole.
Encore un film au label « Merci RTL9 ! ». Vivement Mega Python vs Gatoroïd !
[Attention, il y a dans ce film un mec qui croit être Bryan Cranston, mais en fait non, c’est un fake.]