Ce genre de film, je les nomme "Nolanesque". Ça désigne ces réalisateurs qui semblent vouloir rendre leurs œuvres complexes et intellectuelles, mais qui, en réalité, les privent de sens et de cohérence.
Ici, c’est simple : on ne comprend rien. Même en se concentrant, on perd rapidement le fil. Le film part dans tous les sens, rempli de symboles et d'abstraction. On essaie de comprendre, on ne comprend pas.
Parfois, l’incompréhension ne me dérange pas quand l’univers visuel est riche et bien fait. Mais là… le réalisateur tente, comme Nolan, d'empiler des thématiques et des plans originaux pour donner une illusion de complexité. Pourquoi ne pas simplement clarifier le propos ? Pourquoi sombrer dans le rocambolesque à outrance ?
Mais ici, Coppola est un homme encore plus audacieux. Certaines scènes tombent dans le ridicule, frôlant même le nanar, et la vision de la femme est franchement réductrice. Quant à la fin, c'était tellement niais que même mon collègue n’a pu s’empêcher de lâcher une caisse dans la salle. Finalement, Il a pu conclure en beauté la merde que nous venions de voir.