Le nouveau film de @francisfordcoppola , sensé être le projet rêvé d'une vie, est tristement fade.
Come back when you have more time!
3 hommes représentant le pouvoir (@thegiancarloesposito ), l'argent (@jonvoight ) et le génie (#AdamDriver ) sont rivaux pour contrôler une ville où le peuple est un déchet insignifiant, la jeunesse y est en perdition dénuée de la moindre valeur et attirée par des extrêmes de superficialité, et où la femme n'est que secondairement manipulatrice...
One-two-three, yippie-yee.
La narration est dénuée de toute construction au point que cela ressemble plus à un pèle mêle de scènes pompeuses voulant reprendre la Rome antique et une surdose de citations de Marc Aurèle pour se donner une consistance un tant soi peu intellectuelle tant le vide proposé ici y est béant. Visuellement une approche futurisque dans un rococo baroque extrême rend les décors peu chatoyants, voir de mauvais goût évoquant Trump dans ses moments les plus grandiloquents. Le tout; servi par des effets spéciaux parfois léchés, parfois douteux; donne un effet bâclé. Certains plans sont très beaux, d'autres juste lambdas. On nous promettait un voyage auditif et sensoriel à travers une vision extraordinaire et un itinéraire subvertif... On obtient une trame faussement politiquement dénonciatrice, clichée à l'extrême.
I want to fuck you, Auntie Wow.
Le trailer nous évoquait une épopée de sci-fi amenée par un personnage au pouvoir temporel sans limite lui faisant courber les limites du possible.. sachez qu'il n'en est absolument rien. Ses pouvoirs servant tout au plus à l'esthétisme d'une scène où deux n'ont absolument aucun dessein.
We are taking our city back !
Un casting 5 étoiles complète ce fiasco dont la plupart sont des caricatures à la limite de l'insulte à leur carrière...
What do you think about this boner I've got ?
Bref, un flanc qui retombe instantanément sorti du four servi par un ponte qui signe tristement l'arrêt d'une si belle carrière...