Une chute terriblement angoissante, de laquelle on ne ressort pas indemne.
La ou le film commence, il se termine.
On assiste ainsi dès les premières minutes, à un enchaînement de plan hyper photographique, d'une puissance inégalée, qui ne cesse de s'intensifier jusqu'au climax apocalyptique qu'est la collision de cette planète (Melancholia) avec la Terre.
Le tout est accompagnée d'une bande son qui ne nous laisse pas indifférent, mais qui bien au contraire nous ouvre la poitrine pour saisir et empoigner directement notre cœur. Pour que l'on retienne notre souffle, anxieux et angoissé, jusqu'à cette apogée.
Première partie, Justine. Dans cette partie, le film nous montre l'ascenseur émotionnel que vie cette jeune mariée, Justine, au cœur d'une famille très différente, dont chaque membres est incompris.
Elle souffre intérieurement, et sans pouvoir mettre un doigt sur ce qu'elle ressent on assiste à la détérioration de cette jeune femme, magnifiquement interprétée par Kirsten Dunst. Jusqu'à son effondrement émotionnel au quel on assistera, avec sa sœur, jouée par Charlotte Gainsbourg, dans une deuxième partie du film.
Car en effet, cette deuxième partie est vécue aux travers des yeux de sa sœur. Qui est impuissante face à la profonde dépression de Justine, mais aussi face à l'angoisse que créée chez elle Melancholia.
Et ainsi, entame une ascension cauchemardesque, et terriblement angoissante, mis en scène par Lars Von tier, dans la solitude la plus totale, le cataclysme, la fin.
Le tout sublimement photographié, et interprété.
Une chose est sure, c'est qu'on ne sort pas indemne de ce film.