La palme du meilleur titre de critique pour Melancholia revient incontestablement à Marius.
Il n'est pas aisé de passer après tant de critiques laudatives plutôt bien écrites, c'est pourquoi, j'vais directement te conseiller d'aller les lire, si possible quand tu aura fini de lire la mienne et quand tu l'aura aimé d'un amour sans faille.
http://www.senscritique.com/film/melancholia/4241294935208297/critique/leyeti/
http://www.senscritique.com/film/melancholia/4241294935208297/critique/marvelll/
http://www.senscritique.com/film/melancholia/4241294935208297/critique/thescreenaddict/
Voilà, nous allons fermer cette page de pub, gratuite, et passer à mon humble avis sur le film, et peut-être ne vais je pas en écrire le quart de ce qu'il faudrait, mais qu'importe, on fait avec ce qu'on a.
Bien,
Ça commence et de suite ça te calme. Photo impeccable. Tableaux magnifiques à peine en mouvement. Musique classique tonitruante (encore un truc sur lequel je ferais bien de me pencher, un certain Wagner), poussée encore plus fort.
Malick en prendrait presque pour son grade, non vraiment.
Aparté.
On pourrait presque croire que Von Trier s'est sabordé comme un grand pour laisser la palme à Malick.
Alors le film commence très fort, puis après nous avoir tout dit, on reprend là où le mal a commencer à ronger notre héroïne.
Je ne saurais taire, puisque j'en parle, la beauté de Kirsten Dunst et l'émoi qu'elle provoque chez moi en robe de mariée, et plus tard s'étant abandonné à la fatalité de ses visions.
Mais après tout je m'en fout j'ai même pas envie de te parler de ça.
Oui le casting est à tomber, dirigé d'une main de maître, le film est magnifique et angoissant jusqu'à l'apparition du générique, un profond malaise nous habite. Et merde ça c'est un putain de film sur la fin du monde.
Mais voilà, là où the Tree of Life, nous proposait de nous questionner sur notre façon d'aborder la vie, Melancholia nous place face à nos appréhensions concernant mort.
La mort, c'est un sujet qui m'intéresse présentement* - enfin surtout la mienne -, le film tombe pile poil dans mon questionnement face à la mort et j'avais décidé d'aller le voir aujourd'hui avant même de savoir qu'on enterrerait ma grand mère cet après midi.
J'étais donc tout prêt à être hautement réceptif à ce film, non seulement pour ce qui est évoqué à peine quelques lignes au dessus, mais surtout parce que si en 2012, par un grand bonheur la fin du monde arrivait, je m'en réjouirai comme Justine s'en réjoui ici et pour les mêmes raisons.
Vraisemblablement, cela ne risque pas d'arriver, et me voilà donc contraint de sortir de mon espèce de mélancolie et ou d'état végétatif, c'est selon si on décide de parler de mon cas avec poésie ou franchise et d'aller de l'avant une bonne fois pour toutes.
Promis pour ma prochaine critique, je m'égarerai moins.