Comme à chaque fois, l'idée de départ prime sur la qualité intrinsèque chez Resnais. Mélo est une adaptation d'une pièce d'Henry Bernstein, la tentative de dépoussiéré cette pièce est ambitieuse mais s'avère être finalement d'un profond ennui ! Dès la longue scène d'ouverture, en quelque sorte le Premier Acte, on plonge dans le bourdon, dans le babillage sans intérêt. Très honnêtement, il n'y a strictement rien d'intéressant dans ce triangle amoureux avec cette banalité des dialogues, des relations entre personnages hyper prévisible et ce rythme à mille lieues du vaudeville. Le trio de comédiens habitués des réalisation de Resnais se donnent, font le job mais le texte n'est pas à la hauteur en fait. Souvent dans le cinéma de Resnais on peut louer le soin envers la décoration, et ici c'est une fois encore le cas parce que si il y a bien une chose de valable dans ce Mélo, c'est bien la qualité et la beauté théâtrale des décors.